L’arbre peut se rapprocher de l’homme. Il naît frêle, puis se renforce avec l’âge. Il se débarrasse de son vieux feuillage pour, une fois le printemps venu, se rhabiller d’habits neufs, teinté d’opinions nouvelles et d’ouverture face au monde.
Mis à part les sapins, qui toute l’année durant, gardent les mêmes vieilles aiguilles et la même sève amère. Comme quoi tous ne changent pas; certains sont figés dans le temps, prisonniers de leurs stéréotypes, fermeture d’esprit et propos remplis d’épines.
Certains ont un cœur pur, un cœur qui ne peut pourrir, tels que les cèdres. Tristement, les bûcherons profiteurs les utiliseront de l’écorce à la racine, jusqu’à les épuiser.
Je pense que je suis un bouleau qui accumule l’eau lors des orages. Telle la pluie, la tristesse et la déprime me rempliront jusqu’à ce que je m’écroule.
La dépression m’abattra.