Le parapluie déployé à l’intérieur, paradoxe fragile. Où la pluie n’est qu’une idée, et l’air, un silence sans appel. Parallèle absurde et étrange, protecteur de l’inaccessible et du vide. À repousser ce qu’il ne peut toucher, à capturer l’éphémère, l’inédit. Sous la pluie, il s’ouvre comme une promesse suspendue. Une toile fine entre ciel et terre. Il lutte contre l’infini des gouttes, cherchant à fuir ce qui fuit déjà. La pluie se mêle aux peurs invisibles. Un combat où le parapluie reste indomptable, reste indicible. La superstition, règle sans nom, morale secrète. Façonnée par la peur, lie chaque geste à l’inconnu. Parallèle aux interdits, elle tente de contrôler ce qui échappe, un paradoxe vivant, une illusion de maîtrise.
