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À savoir :
Les phrases ou mots entre parenthèses sont des paroles dans la pensée du protagoniste et ceux entre crochets sont des choix à faire par le lecteur.
Au fur et à mesure des épisodes, tu auras des choix à faire. Ceux-ci te feront gagner ou perdre des points. Tu as au départ zéro point. Tu devras avoir à la fin 10 points pour survivre.
Épisode 1 : L’éveil
Tu te réveilles sur un lit dans une position peu confortable.
Toi : (Ugh… Ce que j’ai mal dormi.)
Tu te lèves et regardes autour de toi réalisant que tu ne sais pas où tu es.
Toi : (Non, non, non, non, non!) Qu’est-ce que je fais ici!?
Tu cours vers la porte, mais la retrouve verrouillée. Tu te mets à la frapper violemment.
Toi : Je veux SORTIR!
Soudain, de haut-parleurs tu entends…
Ravisseur : Ah, tu es enfin debout.
Toi : (Mais que se passe-t-il?)
Tu essaies tant bien que mal de ne pas laisser paraître que tu as peur, mais ta voix tremble lorsque tu lui demandes qui il est. Il te rit au nez.
Toi : Écoutez… je ne sais pas ce que vous voulez, mais on peut s’arranger. Je vous en prie, ne me faites pas de mal. C’est de l’argent que vous voulez? Je peux vous en donner, autant que vous voulez!
Il rit de plus belle puis te laisse dans un court silence lourd et perturbant. Enfin, il s’adresse à nouveau à toi.
Ravisseur : Tout l’argent que je veux tu dis?
Toi : Oui. Pitié…
Ravisseur : Mais dis-moi, comment sais-tu si tu as assez d’argent pour me satisfaire?
Toi : Euh… parce que… c’est que je…
Tu tentes de réfléchir aussi fort que tu peux, mais malheureusement…
Toi : (C’est pas vrai… Je ne sais pas! Il faut absolument que je me souvienne… Que je me souvienne… Je n’arrive pas à savoir! Je n’arrive pas à savoir quoi que ce soit!)
Le ravisseur émet un long soupir.
Ravisseur : Pauvre enfant, tu ne connais même pas ton prénom et tu veux me faire croire que tu connais la balance de ton compte en banque? Faut le faire. J’ignore si je dois trouver que cet acte découle de la bravoure ou bien de la stupidité. Peut-être un peu des deux.
Tu es désemparé·e.
Toi : (Il a raison. Je ne pourrai pas le convaincre de quoi de ce soit si j’ignore les avantages que je possède. Et si j’en possède. Je suis totalement à sa merci.)
Tu prends une profonde respiration.
Toi : (Mais comment est-ce que j’ai fait pour atterrir ici?) S’il vous plaît, dites-moi au moins comment je m’appelle.
Il y a un court silence.
Ravisseur : D’accord, j’ai pitié de toi. Regarde dans ta poche droite avant.
Toi : (Il vaut mieux ne pas l’énerver et faire ce qu’il demande.)
Tu t’exécutes. Tu y trouves un morceau de papier et l’ouvres nerveusement avant d’y voir un seul mot écrit à la main.
Toi : Je ne comprends pas.
Ravisseur : C’est ton prénom.
[Tu as le choix de rentrer le prénom de ton choix]
Toi : Alors je m’appelle [ton choix de prénom]?
Ravisseur : Si tu n’aimes pas, je peux te trouver un autre petit nom…
Toi : Non!
Tu te rends rapidement compte que tu as levé la voix sur ton ravisseur et tu demandes pardon puis le remercies de t’avoir révélé ton prénom. Tu te risques à demander plus d’information sur toi et ce que tu fais ici.
Toi : Je peux aussi savoir la raison de ma présence ici?
Ravisseur : Tu as choisi d’être ici.
Toi : Quoi?
Ravisseur : Indirectement. Tu savais très bien ce que tu faisais. Mais au finale, «on récolte ce que l’on sème».
Toi : C’est impossible! Je n’ai rien fait de mal!
Ravisseur : Encore une fois, comment pourrais-tu le savoir si tu n’as aucun souvenir de quoi que ce soit?
Un silence s’installe alors dans la conversation. Tu es dans tes pensées. Tu essaies tant bien que mal de te rappeler quoi de ce soit, mais n’aboutis à rien.
Toi : (Attends. Non, je refuse d’y croire.) Mais comment savoir que vous n’êtes pas en train de mentir? Que vous me faites croire que je suis une mauvaise personne dans le but de me faire croire que je mérite d’être ici pour me décourager de me battre pour ma liberté? (Pourquoi je prends encore la peine de le vouvoyer?) Prouve-le. Viens et montre-moi des preuves! (Je vais voir s’il a le courage de montrer son visage.)
Ravisseur : Mais dis-moi, tu veux vraiment qu’on se retrouve seuls dans cette pièce?
Tu réalises alors qu’il peut te faire davantage de mal en personne mais d’un autre côté, tu crois n’avancer à rien si tu restes dans cette pièce sans le voir.
Ravisseur : Alors?
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[Tu as le choix entre : Je ne dis rien ou Je le provoque]
Si Je ne dis rien
Tu ne réponds pas.
Ravisseur : Je vais prendre ça pour un non. Quel dommage, au moment où ça devenait intéressant! Si cela peut te consoler, ce mignon stratagème n’aurait pas suffi à me faire obtenir ce que tu veux mais c’est un bon début.
Tu serres les poings de colère, car il a tout de suite su voir clair dans ton jeu.
Si Je le provoque
Toi : Tu n’es qu’un lâche! Tu es pathétique.
Ravisseur : Adorable. Sache que l’arrogance ne te mènera nulle part.
Tu serres les poings de colère, car il a tout de suite su voir clair dans ton jeu.
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Suite de l’histoire
Ravisseur : Ne te fâche pas, crois-le ou non, mais pour ce que ça vaut, ton amnésie est en réalité une faveur. Si tu avais tous tes souvenirs, tu aurais été six pieds sous terre.
Tes yeux se remplissent de terreur. Tu sais maintenant que retrouver la mémoire est à la fois ce qui peut te sauver mais aussi ce qui pourrait courir à ta perte.
Toi : (Pourquoi il a dit ça?)
Ravisseur : Bon, je te laisse. Je dois aller faire quelque chose d’important. Ne t’inquiète pas, je reviendrai t’apporter à manger dans deux heures.
Toi : C’est pas possible, ça doit être un cauchemar.
Tu respires profondément.
Toi : (Je dois découvrir comment quitter cet endroit, mais pour ça il me faut mes souvenirs. Mais les avoir pourrait faire en sorte que je ne puisse justement jamais partir! Ok du calme. Je suis peut-être physiquement à sa merci mais pas mes pensées. Même si je retrouve la mémoire, il faut juste que je fasse semblant de ne toujours rien savoir. Je dois me concentrer pour sortir d’ici. J’ai été amenée ici par lui, alors je peux en sortir moi-même. Il a bien dit qu’il revenait dans deux heures. Mais il pourrait avoir menti. Je veux dire, qu’est-ce qui pourrait être plus important que son otage à cet instant? Le psychopathe peut être encore en train de m’observer. Mais s’il n’est vraiment pas là, je pourrai en profiter pour fouiller la pièce. Voir s’il y a un moyen de sortir. Alors je devrais…)
Toi : (J’ai été amenée ici par lui, alors je peux en sortir. Il a bien dit qu’il ne revenait que dans deux heures, je devrais…)
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[Tu as le choix entre : Je hurle jusqu’à ce qu’il réponde ou Je profite du 2 heures pour réfléchir]
Si Je hurle jusqu’à ce qu’il réponde
Toi : Hey! Je sais que tu es là! C’est bon, laisse-moi sortir! Alors tu aimes le spectacle c’est ça?
Tu hurles encore un bon moment.
Toi : (Ah… il est vraiment parti. Je n’ai plus d’énergie pour crier. J’ai perdu un peu de temps, mais je peux fouiller la pièce en attendant.)
Si Je profite du 2 heures pour réfléchir
Toi : (Je ferais mieux de profiter de son absence pour trouver un moyen de m’échapper.)
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Suite de l’histoire
Tu te retournes et regardes la pièce.
Toi : (On dirait que je suis dans une chambre d’hôpital d’asile pour fous. Il ne manquerait plus qu’une camisole de force.)
Tu marches vers le lit.
Toi : (L’oreiller est super sale, pourtant je n’étais pas dessus en me levant tantôt. Quelqu’un a dû le salir, mais j’imagine mal ce psychopathe venir faire des siestes ici. Alors une personne était là avant moi! Et si ce malade a pu me kidnapper à mon tour, c’est que la précédente n’a jamais pu prévenir les autorités… Donc moi aussi je vais… Non! Je ne dois pas penser à ça. Peut-être qu’elle a laissé des informations qui m’aideraient à m’enfuir.)
Tu marches vers le bureau.
Toi : (Pourquoi est-ce qu’il laisserait une caméra et un cahier de notes ici?)
Tu ouvres le cahier et le lis.
Toi : (On dirait une liste.)
Cahier : «1. Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool – que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.
2. Nous en sommes venus à croire qu’une puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison.
3. Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevions.
4. Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral, approfondi de nous-mêmes.
…
12. Ayant connu un réveil spirituel comme résultat de ces étapes, nous avons alors essayé de transmettre ce message à d’autres alcooliques et de mettre en pratique ces principes dans tous les domaines de notre vie.»
Toi : Cela me fait penser à…
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[Tu as le choix entre : Les paroles d’une chanson, Une liste d’épicerie ou Les étapes des AA (Alcooliques Anonymes)]
Si Les paroles d’une chanson
Toi : (Étrange, on dirait les paroles d’une chanson. Sans doute des années 40, les gens croyaient plus en Dieu.)
Message au lecteur : Faux, ce sont les étapes des AA (Alcooliques Anonymes)
Toi : (En y repensant, je pense que c’est plutôt les 12 étapes des AA.)
Si Une liste d’épicerie
Toi : (C’est la liste d’épicerie la plus bizarre que j’ai jamais vu! Je pense, je ne me souviens plus…)
Message au lecteur : Faux, ce sont les étapes des AA (Alcooliques Anonymes)
Toi : (En y repensant, je pense que c’est plutôt les étapes des AA.)
Si Les étapes des AA (Alcooliques anonymes)
Toi : (On dirait bien l’énumération des 12 étapes des AA.)
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Suite de l’histoire
Toi : (Attends, c’est un centre de désintoxication? Alors c’est ça qu’il voulait dire en insinuant que c’était mon choix et que l’on récolte ce que l’on sème? J’ai bu au point de perdre la mémoire?)
Tu pleures.
Toi : (Mais non, ça n’a aucun sens! Je serais dans un véritable hôpital, pas ici! Ce cahier est-il à moi?)
Tu respires profondément.
Toi : (Du calme, c’est aussi peut-être à la personne qui était là avant moi. Si j’avais un stylo, j’aurais réécrit une de ses phrases pour comparer nos écritures. Mais il a toujours la caméra, peut-être que j’ai fait une vidéo consentant à ce qui m’arrive.)
Tu ouvres la caméra et fais jouer une vidéo.
Toi : (Ce n’est pas moi!)
La vidéo montre une femme parlant à la lentille.
Femme inconnue : Jour 9 de l’isolement. Ce n’est pas évident mais c’était certain que ça n’allait pas être facile. Les premiers jours ont été les plus difficiles. J’aurais tellement aimé que les choses se passent autrement, mais il est trop tard. Elle pleure. Mon fils me manque. Pourquoi je–
La vidéo coupe.
Toi : Non! Il n’y a plus de batteries.
Tu regardes au tour de toi.
Toi : (Et évidemment pas de chargeur. De toute façon, je ne vois pas de prise non plus. C’est dingue, j’ai encore plus de questions qu’à mon réveil… Cette femme est très certainement la propriétaire de ce cahier. Elle a aussi l’air de se souvenir de tout vu qu’elle a parlé de son fils. Ce n’est pas clair si elle était ici de son plein gré ou non. Si oui, je suis peut-être dans le même programme. Non, il y a encore un truc qui cloche… si je suis ici de mon plein gré, pourquoi ce malade a dit que si j’avais mes souvenirs, j’aurais été six pieds sous terre? Je ne devrais pas être ici. Il m’a enlevée et très probablement comme cette pauvre femme.)
Tu entends des coups à la porte.
Toi : C’est quoi ça?? (C’est peut-être cette femme!)
Ravisseur : Mets-toi à genoux devant le lit, les mains derrière le dos où je peux voir.
Tu t’exécutes.
Ravisseur : Comme promis, voilà de la nourriture, c’est sur le bureau. Mange tout, tu as besoin de force.
Toi : (C’est vrai que j’ai la tête qui tourne un peu et je commence sérieusement à avoir mal de ventre.)
Ravisseur : Je reviendrai demain matin pour t’apporter à déjeuner. Tu as compris?
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[Tu as le choix entre : Je reste tranquille ou Je l’attaque]
Si Je reste tranquille
Toi : Oui. Merci.
Le ravisseur quitte la pièce et verrouille derrière lui. Tu vas manger.
Si Je l’attaque
Tu te lèves puis te retournes pour le frapper mais il t’immobilise au sol avant que tu n’aies le temps de porter ton regard vers la porte. Tu gémis de douleur au sol. Le ravisseur quitte la pièce et verrouille derrière lui. À son départ, tu vas manger.
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Suite de l’histoire
Toi : (Je ne réalisais pas que j’avais aussi faim.)
Tu manges.
Message au lecteur : Tu as de choix de voir ton pointage du premier épisode
Épisode 2 : Souvenir
Toi : (J’ai étonnamment bien mangé. Maintenant que j’ai le ventre rempli, je m’allongerais bien. On doit être le soir s’il a dit que le prochain repas sera le petit déjeuner. Par contre, je devrais prendre quelques minutes devant le miroir pour voir de quoi j’ai l’air. D’un coup que j’ai une ou plusieurs blessures à nettoyer. Je vais…)
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[Tu as le choix entre : Aller dormir tout de suite ou Me nettoyer avant de dormir]
Si Aller dormir tout de suite
Toi : (Je pense que je n’ai rien de grave.)
Tu pars dormir.
Si Me nettoyer avant de dormir
Tu te diriges vers le lavabo et observes ton reflet.
Toi : On dirait qu’un camion m’a roulé dessus!
Tu fais le mieux que tu peux en nettoyant tes plaies. Tu serres les dents de douleur. Enfin, tu pars te reposer.
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Suite de l’histoire
Le lendemain matin.
Toi : (J’avais besoin de cette nuit de sommeil. Maintenant, je dois en apprendre plus sur cette femme. Je devrais… )
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[Tu as le choix entre : Voir si la caméra a de la batterie maintenant ou Lire plus de pages du cahier]
Si Voir si la caméra a de la batterie maintenant
Toi : (Ah c’est vrai, ce n’est pas comme si je l’avais mise à charger. Je ferais mieux de continuer de lire le cahier.)
Si Lire plus de pages du cahier
Toi : (Le cahier est ma meilleure source d’information pour le moment.)
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Suite de l’histoire
Tu marches vers le bureau.
Toi : Il y a des notes après la liste des 12 étapes des AA.
Notes : «Cela fait trois jours que je suis ici. C’est au bout de ces trois jours que je me résigne à mettre des mots sur ces feuilles. Je hais ces fichues étapes! Il dit qu’il fait ça pour mon bien, mais j’ai plus que jamais envie de me noyer dans un verre.»
Toi : (Alors c’était vraiment une alcoolique.)
Notes : « Ça fait maintenant une semaine que je suis ici. 7 jours loin mon fils. Il est encore jeune, mais je me demande s’il a remarqué mon absence.»
Tu entends des coups à la porte.
Toi : (Ah c’est vrai, il a dit qu’il allait m’apporter à manger.)
Ravisseur : Mets-toi à genoux devant le lit, les mains derrière le dos où je peux voir.
Tu t’exécutes.
Ravisseur : Continue à bien te comporter. Tout sera bientôt terminé.
Le ravisseur part et verrouille derrière lui. Tu te redresses en panique.
Toi : (Comment ça « bientôt terminé»? Il ne parle certainement pas des 12 étapes… Il va me tuer, peut-être comme cette femme. Mais qui est-elle?) Et qu’est-ce que je fais ici!
Tu rentres dans un flashback te situant peu de temps avant ton enlèvement. Tu portes les mêmes vêtements mais propres. Tu es en train de conduire mais ressens une grande fatigue et a de la difficulté à rester réveillée.
Toi : (7h36. Je dois arriver avant l’heure du couvre-feu. Une amende serait le comble de la longue et pénible journée que je viens d’avoir. Au moins, je rentre chez moi et ça ne peut pas être pire.)
Tes yeux se ferment, mais tu réussis à te ressaisir.
Toi : (Je devrais mettre un peu de musique pour garder mon cerveau éveillé.)
Une femme surgissant de nulle part court vers ta voiture demandant à l’aide, mais tu ne freines pas à temps et la percutes. Tu restes un moment sous le choc puis te dépêches d’aller voir comment elle va.
Toi : OH NON! Oh mon Dieu, mademoiselle! Vous m’entendez? Vous allez bien?
Une silhouette vous observe de loin. La femme au sol s’évanouit et tu t’empresses de lui faire un massage cardiaque. Elle reprend connaissance au bout de quelques instants.
Toi : Attendez et ne bougez pas!
Tu cours vers ta voiture pour appeler une ambulance. Une fois dans la voiture, tu cherches ton téléphone qui semble introuvable. Enfin la main dessus, tes mains couvertes de sang t’empêchent de proprement utiliser l’écran tactile. Soudain, tu entends une voix derrière toi.
Ravisseur : Excusez-moi…
Il te frappe avant que tu n’aies le temps de déverrouiller ton téléphone. Le flashback s’arrête et tu es de nouveau dans ta cellule.
Toi : (Oh non! Je m’en souviens maintenant. Je me rappelle de tout. J’ai frappé cette pauvre femme avec ma voiture. Ensuite c’est moi qu’il a frappé et traîné ici.)
Épisode 3 : Liberté
Tu fais les cent pas dans la pièce pour essayer de contenir ta rage et ta frustration.
Ravisseur : Alors, alors, je vois que tu fais une petite promenade au bord de la plage. Attention, tu ne voudrais pas te retrouver avec du sable plein les souliers. Et je ne te parle pas des coups de soleil!
Toi : (En plus ce b*tard a le culot de me narguer. Comme s’il n’avait rien à se reprocher.)
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[Tu as le choix entre : Je l’ignore ou je l’insulte]
Si Je l’ignore
Tu continus de faire les cents pas dans la pièce.
Ravisseur : Tu ne veux pas me parler? Je suis pourtant ton meilleur ami ici.
Tu prends une profonde respiration suivie d’un court silence.
Toi : Pardon, mais je ne suis pas d’humeur à faire la conversation avec un meurtrier.
Si Je l’insulte
Toi : Sale fils de p*te! Tu te crois malin d’où tu es? Ne pense pas que je ne sais pas ce que tu as fait meurtrier!
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Suite de l’histoire
Ravisseur : Je vois… tu as retrouvé la mémoire. Ce n’était pas la peine d’avoir une telle attitude.
Toi : Une telle attitude? Je crois bien que tu es mal placé pour juger. Tu dois jouir de me voir sous ton emprise. Et tu vas me tuer… comme elle.
Ravisseur : Tu ne sais pas tout. Et je ne veux pas te tuer. Je t’ai menacée que pour t’intimider et pour que tu te calmes, mais au bout du compte… c’est toi qui l’as tuée.
Toi : Menteur!
Ravisseur : Écoute-moi… je ne lui ai jamais voulu de mal. J’essayais de l’aider mais elle n’a pas pu le supporter. Son confinement ne devait être que temporaire, mais elle voulait partir avant.
Toi : (Il ne dit pas qu’elle était là de son propre chef.)
Ravisseur : J’avais mis en place du mieux que possible les mesures de sa désintoxication. Malheureusement, elle a fini par craquer. Elle m’a poignardé à la cuisse gauche avec son stylo et s’est enfuie.
Toi : Et c’est là que je l’ai renversée.
Ravisseur : Oui, avant-hier soir.
Toi : Mais elle respirait encore avant que tu ne m’assommes.
Ravisseur : Non, elle était déjà morte.
Toi : N’essaie pas de me faire porter le chapeau!
Ravisseur : Je ne mens pas. J’ai réussi à la suivre mais tu étais déjà là quand je l’ai enfin rattrapée. Je ne comptais même pas t’enlever. Je voulais juste la récupérer, mais elle n’avait plus de pouls lorsque je suis arrivé à son corps. Je t’ai vu aller à ta voiture… t’enfuir. Je n’allais pas te laisser faire.
Toi : J’allais chercher mon téléphone pour appeler les secours. Tu sais… CE QU’UNE PERSONNE SAINE D’ESPRIT AURAIT FAIT DANS UNE TELLE SITUATION!!!
Ravisseur : Si tu le dis…
Toi : D’ailleurs, je ne l’aurais jamais renversée si tu ne l’avais pas séquestrée à la base. C’est toi le fautif, pas moi. Tu es un monstre.
Ravisseur : C’ÉTAIT POUR SON BIEN!
Toi : Va dire ça à son fils.
Ravisseur : Je comprends ce que tu ressens.
Toi : Non, j’en doute. Tu n’es qu’un lâche.
Le ravisseur ne dit rien.
Toi : Plus rien à dire?
Le ravisseur ne dit toujours rien.
Toi : Allo…?
Le ravisseur déverrouille la porte et rentre dans la pièce, mais prend le soin de la verrouiller à nouveau avant de s’approcher de toi. Tu restes en garde d’un coup qu’il s’attaque à toi.
Ravisseur : Dans tous les cas, elle est morte après avoir été renversée par toi. La police ne retrouvera jamais son corps ni ta voiture. Ça sera ta parole contre le manque de preuves, de témoin et de victime. De plus, tu admettras littéralement d’avoir tué quelqu’un. Les gens penseront que tu as perdu la tête et t’enfermeront sans se poser de question.
Toi : Non, ils me croiront et c’est toi qui seras enfermé.
Ravisseur : Je serai déjà loin, sans rien qui me lie à ce qui s’est passé ici. En fait, je n’ai même pas à te laisser en vie.
Toi : (Non…)
Ravisseur : Mais mon intention n’était jamais de faire du mal à qui de ce soit.
Toi : Drôle de façon de le montrer.
Ravisseur : Ferme-la et écoute-moi attentivement. Tu es ici depuis environ 36 heures. Avec le confinement, personne n’a remarqué ton absence car la plupart des gens restent chez eux. Tes proches pensent que tu es occupée, que tu te détends ou que tu boudes.
Toi : Et comment peux-tu le savoir?
Ravisseur : Il y a une chose dont je ne me suis pas débarrassé. Ton téléphone.
Il te montre tes messages sans te laisser y toucher.
Toi : Comment est-ce que tu as réussi à ouvrir mon téléphone?
Ravisseur : Je l’ai déverrouillé avec ton empreinte après t’avoir assommée et j’ai changé le code.
Toi : (Et il veut me faire croire que c’est un homme sensé.)
Ravisseur : Je te propose de te laisser partir, mais tu dois me promettre de ne pas me dénoncer.
Toi : Et qu’est-ce que ça fait si je le fais? Je ne sais même pas à quoi tu ressembles. Et tu as été très clair, selon toi, jamais personne ne me croira.
Ravisseur : Je préfère ne pas prendre de chance. Aussi, je serai obligé de tout nettoyer et partir. J’aime bien ici. Alors? Sinon tu meurs.
Toi : (Il est vraiment malade.)
Ravisseur : Réponds-moi!
Toi : Euh…
Ravisseur : Je prends ça pour un refus…
Vous vous mettez à vous battre. Tu es en train de perdre mais soudain, tu te souviens qu’il a mentionné une blessure faite par la femme qui était là avant. C’est alors que tu vises…
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[Tu as le choix entre : Sa cuisse gauche ou Son bras droit]
Si Sa cuisse gauche
Tu frappes sa cuisse gauche.
Si Son bras droit
Tu frappes son bras droit.
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Suite de l’histoire
Si tu as moins de 10 points.
Le ravisseur gagne le combat. Tu es au sol sans connaissance.
Ravisseur : Tu es donc de mauvaise foi. Je t’ai pourtant laissé une chance… je n’ai d’autre choix que de me débarrasser de toi.
Le ravisseur va chercher une arme et te tue. Il t’enterre dans la forêt, plus personne n’a de nouvelles de toi. Un an plus tard, le ravisseur a séquestré une autre personne.
Si tu as 10 points ou plus.
Tu gagnes le combat et prends les clés du ravisseur. Tu cours dans le couloir qui mène à dehors. Tu cours sans jamais regarder derrière toi dans la forêt jusqu’à ce que tu trouves une route. Tu te fatigues au bout d’un moment mais tu n’arrêtes pas de bouger. Enfin, tu es à l’hôpital.
Officier Diaz : Excusez-moi. (au docteur devant ta chambre)
Docteur : Oui?
Officier Diaz : Est-ce bien la chambre où se trouve la personne suspecte?
Docteur : C’est exact. Cette personne s’est présentée sans papier d’identité et n’a pas donné de raison pour ses blessures. Mais ce qui nous a véritablement inquiété est que les analyses ont démontré que cette personne était couverte de sang de deux types sanguins différents du sien. Du sec et du frais. Je suis certaine qu’il y a une explication à tout ça mais nous préférons ne pas prendre de chance d’un coup que deux autres victimes ont besoin d’assistance.
Officier Clarke : Vous avez bien fait. Est-ce que cette personne est en état de répondre à des questions?
Docteur : Oui vous pouvez y aller.
Officier Clarke: D’accord, merci de votre coopération.
Les policiers rentrent et viennent te parler.
Officier Diaz : Bonjour.
Toi : Euh… bonjour… Est-ce que j’aurai des problèmes?
Officier Clarke: Pas forcément.
Officier Diaz : Je suis l’officier Diaz et voici mon partenaire, l’officier Clarke. Nous voulons juste vous poser quelques questions sur les circonstances de votre venue à cet hôpital. Nous ne prendrons pas beaucoup de votre temps. Dites-nous simplement ce qui s’est passé.
Toi : (Ça y est, je dois…)
Message au lecteur : Tu t’apprêtes à faire ton choix final. Tu as déjà gagné. Tu ne perdras ni gagneras de points. Tu peux choisir la fin que tu veux.
*C’EST TON CHOIX FINAL
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[Tu as le choix entre : Je cache la vérité ou Je révèle la vérité]
Si Je cache la vérité
Toi (monologue narratif) : Je n’ai pas dit la vérité. Je ne pouvais pas me résoudre à admettre que j’avais tué cette femme. Sur le coup, je leur ai dit que rien ne me venait en tête, mais ils se doutaient bien que je cachais quelque chose. Je devais réfléchir vite. J’ai utilisé mon traumatisme crânien comme excuse pour qu’ils me laissent plus de temps. Quelques heures plus tard, ils sont revenus dans la soirée voir s’ils pouvaient me tirer les vers du nez. Heureusement, j’avais une histoire pour me couvrir.
Toi : Déjà de retour?
Officier Clarke: Oui. Vous devez comprendre que chaque instant peut être précieux s’il y a d’autres blessés.
Officier Diaz : C’est pour ça que nous devons au plus vite découvrir votre version de l’histoire. Alors, pouvez-vous nous dire les circonstances qui vous ont amenées à l’hôpital? Nous insistons.
Toi : La vérité est que j’étais dans un bar. J’hésitais à vous le dire, car c’était bien après l’heure du couvre-feu. J’ai pris un verre de trop et une chose entrainant une autre, j’étais dans une bagarre.
Officier Clarke : Vous savez que vous pouvez avoir une amende pour ça?
Toi : Oui je sais.
Officier Diaz: Et où se trouve ce bar?
Toi (monologue narratif) : Je leur ai donné le nom d’un bar sur lequel il y avait des rumeurs à savoir qu’il restait ouvert bien après l’heure du couvre-feu, sans de véritables mesures d’hygiène et ayant une atmosphère assez violente. Sans pouvoir mettre des visages sur chacun des clients qui est passé et ni suivi d’altercations entre ceux-ci… la proriétaire a corroboré ma version de l’histoire sans trop hésiter. Un an plus tard, je me demande si j’ai toujours pris la bonne décision…
Si Je révèle la vérité
Toi (monologue narratif) : Je leur ai tout dit. Comment un soir, pour me dépêcher de renter avant le couvre-feu, j’ai accidentellement renversé cette femme… que j’ai essayé de la sauver… comment je n’ai pas pu… ce qu’il m’a fait… et ce que j’ai dû faire pour me libérer. Ils ne semblaient pas me croire au début, car on aurait dit un scénario tiré tout droit d’un film pourtant, le ravisseur avait tort… il y avait des preuves. Pour commencer, le sang sur mes habits, les traces de freinage sur la route sur laquelle j’avais roulé et les clés que je le lui avais prises. C’était peu mais assez pour commencer une enquête. Ce que j’ignorais est que le ravisseur avait déjà une longueur d’avance et s’était débarrassé de ce qui le liait à l’endroit. Mais la chasse ne faisait que commencer.
Source: Alcoholics Anonymous World Services, Inc. (s. d.). LES DOUZE ÉTAPES DES ALCOOLIQUES ANONYMES. https://www.aa.org/assets/fr_FR/smf-121_fr.pdf