Les heures sont passées
L’écran s’éteint
Vient enfin le moment
Où les esprits s’apaisent
Allongée là où le temps s’arrête
Je peux à présent respirer
Le poids sur mon corps disparaît
Je prie pour qu’on me laisse partir
Mes yeux se ferment
La nuit m’échappe
Me glisse entre les doigts
Les minutes me paraissent longues
L’horloge du salon ne ment pas
Il se fait déjà tard
J’aurais dû
Les possibilités
Se glissent sous ma peau
Imprègnent mes pensées
Et si j’avais
Mes échecs muent
Prennent le visage
Des chemins refoulés
Pourquoi j’ai
Mes actions ternissent
Épouse le moule
De mes regrets
