
Quatorze automnes et quinze étés
Melody Nelson
Cracher au visage d’Humbert Humbert
Maudire Jauffret
Pendre Sade
Bannir Gainsbourg
Faut-il les voler nos quinze autres étés ?
Un petit animal que cette
Melody Nelson
Rouler en Rolls Royce sur ces tristes cons
Asperger de pesticide les citronniers incestueux
Aznavour peut s’étouffer
Avec sa trousse-chemise
Une agréable petite Garçonne
Melody Nelson
Décomplexer Œdipe
Pardonner Jocaste
N’en déplaise à Freud
Tout n’est pas tragédie grecque
Et la faute est partagée
Elle avait de l’amour, pauvre
Melody Nelson
Si comme Sylvestre, l’on ne veut pas se noyer
Il faut quand même un raz-de-marée
À trop longtemps être fille de ruisseau
On devient sorcière
Et si délicieuse enfant
Melody Nelson
Refuser d’être Justine
À la vertu dérobée
Foudroyée par curés et barons
Philosopher hors du boudoir
Oh ma Melody
Ma Melody Nelson
Arcan sans la honte
Celle dont tout le monde parle
Se laver du bleu oppressant
De la Schtroumpfette
Mais ses jours étaient comptés
Melody Nelson
Aliens venus de la planète de l’Euguélionne
Deuxième sexe
Fille bitume ou fille fleur
Tout sauf
Des aimables petites connes
Qu’à part moi-même, personne n’a jamais pris dans ses bras
Melody Nelson
Être Artémis
Andromaque
Antigone
Pour ne pas finir sous leurs pneus
Bicyclette gisant à nos côtés
Ça c’est l’histoire de
Melody Nelson
Souhaitons-nous de connaître
Bien d’autres instants