Le temps des chants, d’Olivia Rourre

Vaste champ de fleurs au parfum rêveur

Un vent de printemps voltige feuilles et pétales

Un défi enfantin m’anime l’esprit,

Le toucher de leur peau contre la mienne

Entre deux arbres, une aura féminine,

Observatrice de ma dépendance, avance.

Mes folies fanent face à la femme invisible

Envies jadis enfouies, maintenant dévoilées

Longue robe parsemée de gouttes de roses

Mes doigts endoloris s’y posent

Caressant les doux plis de son tissu

Tel un funambule sur son fil

Prêtresse, apprêtez-moi à ma dernière prière

Tendu devant mes yeux, un pétale perdu de sa chevelure

Son contact tranchant coupe mon corps corrompu

La déesse de verre récite alors ses vers

Sons sifflants assourdissent mes pensées

Pure parure de serpent camouflée

L’illusion d’une passion délictueuse

Dont mon âme fait le prix

Vision voilée, vaine délivrance

Ma main peinte de sang sous son regard perçant

Reflet fracassé où je vois un

Vaste champ de lames au parfum de larmes

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