
Parfois le problème est ailleurs, dans l’œil d’une image à revers
Un reflet teinté de pâleur n’offre que trop peu de repères
Il y a de ceux qui aiment se perdre pour seulement mieux se retrouver
Puis, plus rares, ceux qui préfèrent observer leur navire couler
Pour qui il est si facile de s’imposer le compliqué
Et si beau d’être fragile en croyant l’avoir décidé
Pour qui il est plus gratifiant de tout perdre en un rien de temps
Tellement, tellement plus fascinant d’endosser le rôle du tyran
De celui qui n’a pas lieu d’être, et existe par contradiction
Qui occupe une place de maître, même dans un empire en perdition
Bienheureux le dictateur qui ne voit pas venir sa fin
Pour qui jamais il n’y a d’heure qui soit meilleure pour avoir faim
Autre manière de voir la vie qui devient vite malade
Vos réconforts sont mes poisons, et vos douleurs, mes passions
Pourtant j’ai les yeux si grands pour une panse si petite
Une fois mes plaies pansées, je verrai tout en bien plus clair que vous